La FAO et l’Université de Wageningue intensifient leurs efforts conjoints pour faire avancer les approches innovantes et stratégiques en faveur de systèmes agroalimentaires sains et d’une planète en bonne santé

Rome - L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Université de Wageningue (Wageningen University & Research), aux Pays-Bas, ont renforcé leur coopération sur des approches innovantes visant à améliorer les conditions de vie tout en préservant les ressources naturelles, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030. 

Le nouvel accord que les deux organismes ont conclu couvre un large éventail d’objectifs: améliorer l’économie agroalimentaire, garantir la durabilité de la production animale et la santé des animaux, ainsi que la durabilité de la pêche et de l’aquaculture, atténuer les effets de la crise climatique, préserver la biodiversité et l’environnement, améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition et renforcer les systèmes agroalimentaires et la sécurité sanitaire des aliments.

Les deux parties se sont engagées à dynamiser le renforcement des capacités, à faciliter le partage des connaissances et à fournir des ressources aux fins de la réalisation de leurs objectifs communs. 

L’accord a été signé par M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, et Mme Louise O. Fresco, Présidente du Conseil d’administration de l’Université.

«Nous avons besoin de la science et de l’innovation, ainsi que de la technologie et de ses applications, pour atteindre nos objectifs communs que sont l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie pour tous en transformant les systèmes agroalimentaires pour les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables, pour nourrir les êtres humains et la planète et garantir des moyens de subsistance équitables», a déclaré M. Qu. «L’existence de ce cadre ciblé et renforcé entre la FAO et l’Université de Wageningue nous permettra de mieux orienter nos efforts et de mieux allouer nos ressources afin d’avoir plus d’impact dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030», a-t-il ajouté. 

«Ce protocole d’accord repose sur les relations de longue date entre la FAO et l’Université de Wageningue. Nous nous réjouissons de voir notre collaboration se renforcer et s’accélérer, en vue de relever les défis auxquels le monde doit actuellement faire face. En unissant leurs forces, l’Université de Wageningue et la FAO pourront faciliter le dialogue entre les scientifiques et les responsables politiques et, dans la mesure du possible, avoir un impact en faveur du développement durable aux niveaux national et mondial», a déclaré Mme Fresco. 

La FAO et l’Université de Wageningue chercheront à renforcer le dialogue sur la science, par exemple en développant les connaissances et l’expertise et en mettant à profit les meilleures données scientifiques sur les technologies émergentes pour les systèmes agroalimentaires.

Les efforts conjoints seront spécifiquement axés sur la recherche concernant les zoonoses, qui est devenue cruciale en raison de la pandémie de covid-19. L’Université de Wageningue a lancé un nouveau cadre ambitieux de recherche et d’investissement sur la détection précoce et l’action rapide dans les situations d’urgence impliquant une zoonose, qui crée une base scientifique solide sur les interactions entre l’être humain et l’animal dans le cadre de l’approche «Une seule santé». La FAO souhaite s’engager dans cette initiative pour aider les Membres à prévenir les futures pandémies et à en atténuer les répercussions.

Autre domaine clé de cette coopération: l’aquaculture. La FAO et l’Université de Wageningue commencent à collaborer sur le développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture. Par exemple, dans les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, dans le cadre du projet FISH4ACP, cette collaboration se traduit par la mise à disposition d’une expertise sur les partenariats multipartites, contribuant à la sécurité alimentaire, à une meilleure nutrition, à la prospérité économique et à la création d’emplois.

Dans le prolongement des activités menées en Afrique concernant la pêche continentale, l’Université de Wageningue et la FAO travaillent à l’élaboration d’un document sur la gestion équilibrée de la pêche continentale, ainsi qu’à un nouveau projet dont l’objectif est d’améliorer la reconnaissance des espèces et la mesure des spécimens de poissons dans le bassin du Nil grâce à l’intelligence artificielle.