Le Directeur général, M. Qu Dongyu, annonce une série d’initiatives à l’issue d’une conférence mondiale sur l’élevage
Plus de 1 000 parties prenantes ont pris part à la «Semaine de l’élevage», une série de manifestations organisée par la FAO et comprenant la deuxième Conférence mondiale sur la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité.
©FAO/Giulio Napolitano
Rome – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dévoilé aujourd’hui une série d’initiatives visant à améliorer la santé animale et la durabilité du secteur de l’élevage, à l’issue des débats tenus lors de sa deuxième Conférence mondiale sur la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité.
Tenue sur trois jours au siège de la FAO à Rome, la manifestation a rassemblé les membres de la FAO, des décideurs, des agriculteurs, des dirigeants du secteur privé, des associations du secteur, des représentants de la société civile, des organisations non gouvernementales, des chercheurs et des organismes de développement. Les participants ont fait part de leurs expériences et ont présenté des solutions concrètes devant favoriser la transformation du secteur de l’élevage dans une optique de durabilité.
La Conférence se composait de débats en séance plénière, de tables rondes d’experts, de séances de présentation d’idées et de forums thématiques axés sur l’atténuation du changement climatique, les systèmes d’élevage à faibles émissions, la santé et le bienêtre des animaux, l’alimentation et la sélection animales durables, la sécurité alimentaire et l’innovation.
Dans son allocution de clôture, le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a remercié les participants de leurs contributions et a annoncé une série d’engagements que l’Organisation mettra en œuvre à l’issue de la Conférence.
La FAO mettra notamment en place deux nouveaux pôles mondiaux: le Pôle de connaissances et de renseignement «Une seule santé» et la Plateforme sur la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité.
La FAO lancera également un programme pour lutter contre le problème mondial des maladies animales transfrontières. Celui-ci proposera un nouveau modèle d’activité ambitieux devant protéger la santé animale, encourager la production animale et préserver les moyens de subsistance à l’échelle mondiale.
Un réseau de centres de référence de la FAO spécialisés dans les aliments pour animaux sera établi afin que l’on puisse libérer tout le potentiel du secteur des aliments pour animaux, en particulier dans les pays en développement.
En outre, en 2026, la FAO accueillera la toute première Conférence mondiale sur l’approche «Une seule santé» dans les systèmes agroalimentaires, afin de montrer en quoi cette approche relie la santé des animaux, des humains, des végétaux, du sol et de l’environnement, la sécurité sanitaire des aliments et la nutrition.
Résultats de la Conférence
Comme l’a dit le Directeur général, la Conférence a été l’occasion de présenter des exemples parlants d’innovation, de collaboration et de leadership, qui ont montré en quoi les systèmes d’élevage – lorsqu’ils reposaient sur de bonnes pratiques – pouvaient contribuer aux quatre améliorations: amélioration de la production, amélioration de la nutrition, amélioration de l’environnement et amélioration des conditions de vie, en ne laissant personne de côté.
Des ministres et des représentants de haut niveau du monde entier ont présenté des objectifs et des engagements nationaux. Les agriculteurs, les dirigeants du secteur privé et les groupes de consommateurs présents à la Conférence ont cherché des solutions à des difficultés touchant par exemple la productivité, l’accès aux marchés, les financements et la durabilité. Les experts ont étudié des modèles inclusifs, des approches tenant compte des questions de genre et le rôle moteur des jeunes, l’objectif étant de garantir une transformation équitable. Les institutions financières et les organismes donateurs se sont penchés sur la reproduction à plus grande échelle des pratiques efficaces au moyen d’investissements ciblés et de financements mixtes.
«Nous avons à notre disposition tous les outils nécessaires pour muer ces difficultés en possibilités, et ces possibilités en actions concrètes», a dit M. Qu.
Pour ce qui est de l’avenir, le Directeur général a souligné que la transformation du secteur de l’élevage dans une optique de durabilité devait devenir la norme plutôt que l’exception. Cela signifie transposer à plus grande échelle les bonnes pratiques, partager les innovations et tenir les engagements.
FAO Newsroom (+39) 06 570 53625 [email protected]
Nicholas Rigillo FAO Actualités et Médias (Rome) [email protected]