L’Accord sur la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale entrera en vigueur en janvier
Aux Maldives, dans l’océan Indien, des pêcheurs capturent des thons en utilisant une méthode traditionnelle consistant à pêcher les poissons un par un, à la canne.
©FAO/Giulio Napolitano
Rome – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est prête à soutenir la mise en œuvre d’un traité historique des Nations Unies pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux ne relevant pas de la juridiction nationale. Ayant franchi le seuil requis de ratifications vendredi dernier, ce traité entrera en vigueur en janvier 2026.
Dénommé Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (Accord «BBNJ»), il établit un cadre international pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans les zones marines situées au-delà des zones économiques exclusives des pays.
Ce traité se fonde sur les règlements existants et les consolide, en mettant l’accent sur la coopération et en appelant à renforcer la coordination intersectorielle afin d’améliorer la gouvernance des océans et de préserver les écosystèmes marins dans les zones situées hors d’une juridiction nationale.
Le rôle décisif de la FAO dans la mise en œuvre du traité
La FAO a participé à l’élaboration de l’Accord, en assurant notamment la conduite du programme Océans communs, un partenariat multipartite établi en étroite collaboration avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle continuera d’épauler ses membres dans leur processus de mise en œuvre de l’Accord. Grâce à son expertise technique, à ses systèmes mondiaux de collecte et de validation de données et à ses partenariats robustes, la FAO collaborera étroitement avec ses membres et le réseau existant des organismes régionaux des pêches, y compris les organisations régionales de gestion des pêches, dont les travaux, conformément à leur mandat, portent sur la science, la gestion et la gouvernance des activités dans les zones ne relevant pas d’une juridiction nationale. Cette collaboration vise à pouvoir conjuguer conservation de la diversité biologique et pêche durable.
«La bonne santé et la biodiversité des écosystèmes sont les éléments fondateurs d’une pêche durable. L’Accord “BBNJ” permettra de veiller à ce que la diversité biologique dans les zones ne relevant pas d’une juridiction nationale continue de contribuer à la durabilité de la pêche et à protéger la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance de milliards de personnes», a déclaré M. Manuel Barange, Sous-Directeur général et Directeur de la Division des pêches et de l’aquaculture de la FAO.
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