Les membres de la FAO ont adopté le Programme de travail et budget de l’Organisation pour l’exercice biennal 2026-2027
Les Membres de la FAO ont approuvé le Programme de travail et le budget de l’Organisation pour l’exercice biennal 2026-2027.
©FAO/Giuseppe Carotenuto
Rome – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, M. Qu Dongyu, a clôturé aujourd’hui la 44e session de la Conférence de la FAO (28 juin - 4 juillet) en soulignant qu’il était urgent d’innover et de faire preuve de créativité, alors que les membres de la FAO avaient adopté par consensus le Programme de travail et budget de l’Organisation pour l’exercice biennal 2026-2027.
«Le travail qui nous attend peut sembler insurmontable», a déclaré M. Qu dans son allocution de clôture. Les difficultés immenses, complexes et profondément liées entre elles auxquelles nous sommes confrontés dans les systèmes agroalimentaires et notre engagement à éradiquer la faim «ne rendent pas moins urgente notre mission – ils l’amplifient». «Il n’y a jamais eu autant besoin de la FAO», a-t-il ajouté.
Le Directeur général a remercié les membres d’avoir réussi à adopter à l’unanimité le budget et les a exhortés à accroître leurs contributions volontaires, que ce soit dans le cadre de fonds de partenariat, de contributions en nature, d’accords de partage des coûts, d’apports de compétences techniques ou d’autres mécanismes.
«Faisons en sorte que ce ne soit pas le manque de ressources qui nous définisse, mais plutôt notre ingéniosité, notre solidarité et notre volonté collective», a-t-il affirmé. «La FAO est votre Organisation. Vous devez plaider en faveur de la disponibilité, de l’accessibilité et de l’abordabilité des aliments et de la transformation des systèmes agroalimentaires, qui sont le fondement de la stabilité et de la prospérité», a-t-il ajouté.
Les membres de la FAO ont également procédé à l’élection d’un nouveau Président indépendant du Conseil, un autre organe de gouvernance important de la FAO. Ils ont choisi M. Mina Rizk (Égypte), qui présidait le Comité financier de l’Organisation ces deux dernières années.
La voie à suivre
M. Qu a exposé quatre vérités fondamentales tirées des débats tenus pendant la semaine, qui aideront à déterminer la voie à suivre:
--La résilience se construit, elle n’est pas donnée. Il a souligné que les travaux sur l’agriculture adaptée au climat, la pêche durable et l’autonomisation des petits exploitants étaient des investissements essentiels dans la résilience. «Il s’agit des fondements sur lesquels reposent la sécurité alimentaire et la stabilité des sociétés, y compris pendant les périodes de turbulences», a-t-il fait remarquer, avant d’insister sur le fait que l’adaptation était le moyen le plus efficace de parvenir à la résilience. --L’innovation est un levier. Alors qu’il insistait sur le pouvoir de l’innovation, qui est le vecteur le plus puissant pour amplifier l’impact, M. Qu a déclaré que, lorsque les ressources étaient rares, les solutions novatrices devenaient essentielles. Il a vivement encouragé les participants à s’approprier les outils numériques, les progrès scientifiques et les modèles d’activité porteurs de transformation et à les rendre plus accessibles et plus abordables. --Les partenariats sont essentiels. M. Qu a insisté sur l’importance de la collaboration, déclarant qu’aucune entité ne pouvait relever seule ces défis complexes. Il a appelé à renforcer le multilatéralisme et à nouer des alliances efficaces dans tous les secteurs et a exhorté toutes les parties prenantes à œuvrer de concert à un but commun. --L’action ciblée produit des résultats. Il a encouragé à mener des interventions ciblées, fondées sur des éléments factuels et qui donnent la priorité aux populations vulnérables et a réaffirmé qu’il était convaincu que les efforts ciblés, même minimes, peuvent produire des effets considérables.
Le Directeur général a indiqué que le Fonds vert pour le climat avait approuvé cette semaine le plus grand l’ensemble de projets jamais proposé par la FAO, ce qui témoignait de l’efficacité de la collaboration technique de l’Organisation. M. Qu a également souligné qu’il était important que les pays bénéficiant de financements de projets veillent à l’aboutissement de la mise en œuvre.
«Soyons positifs et optimistes face à ces difficultés profondes et choisissons l’action plutôt que l’inaction, la collaboration plutôt que l’isolement et l’innovation plutôt que l’inertie», a déclaré le Directeur général.
«L’histoire se souviendra de la 44e session de la Conférence de la FAO en raison de votre détermination à rester fidèles aux ambitions initiales de cette noble Organisation», a-t-il déclaré, encourageant chacun à travailler main dans la main au service des quatre améliorations (en matière de production, de nutrition, d’environnement et de conditions de vie), sans laisser personne de côté.
Tout au long de la Conférence, les délégations ont participé à une série de manifestations parallèles, notamment une présentation de nouveaux éléments sur la situation des jeunes dans les systèmes agroalimentaires et le lancement du Mécanisme de financement en cas de crises alimentaires dues à des chocs, entre autres sujets.FAO Newsroom (+39) 06 570 53625 [email protected]
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